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rieuse, il gravit le mont Sauvage, et contre le rocher de la cabane aperçut un anachorète agenouillé. Respectant sa prière, il n’osa d’abord s’approcher ; mais bientôt l’immobilité du saint homme lui parut celle de la mort. Il s’avance vers lui ; ses craintes furent confirmées, l’ermite avait cessé de vivre, mais seulement depuis quelques heures : ses membres avaient conservé quelque chaleur.

Le chevalier examine attentivement les traits de l’anachorète ; il croit les reconnaître, malgré qu’ils soient sillonnés par la souffrance et le malheur. Vivement ému, cherchant à s’assurer de la vérité de ses soupçons, il soulève le manteau noir de l’ermite, et sur son cœur trouve une boucle de blonds cheveux que bien des larmes avaient baignée… Il découvre sa poitrine ; ah ! plus de doute : une décoration connue a frappé ses regards, elle a terminé ses