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les facultés de son être l’ont à la fois abandonné ; son immobilité soudaine est comme une interruption d’existence. Que fixent ses regards ?… Hélas ! les mêmes arbres à l’ombre desquels, peu de jours auparavant, l’orpheline, appuyée sur lui, l’entretenait de son amour.

Au pied d’un chêne antique il a déposé son amante : il est à genoux auprès d’elle ; il ne prononce pas un mot, il ne verse pas une larme. Sur les traits d’Élodie il a rejeté ses longs voiles ; alors seulement on eût dit qu’elle venait de disparaître pour lui de la terre ; son œil, levé vers la voûte éternelle, la cherche maintenant dans le ciel. Il semble l’appeler… lui parler… et cependant ses lèvres n’ont plus de mouvement… tout se passe au fond de son cœur.

Dans le rocher contre lequel l'ermi-