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ries environnent le funeste trône ; et l’éclat resplendissant des lumières, réfléchi sur le dôme argenté, sur les guirlandes fleuries, sur les colonnes étincelantes, du funéraire pavillon ont fait un temple de clartés.

Le duc de Bourgogne est au pied du monument de la mort qu’entourent les de la vie ; étendue sur la couche pompes silencieuse, la douce vierge d’Underlach dort du sommeil de l’éternité. Un voile blanc cache ses traits angéliques ; la couronne virginale est sur son front ; hélas ! emblème d’innocence, c’était celle de l’hyménée.

La chapelle est déserte, le plus profond silence y règne. Tombant à genoux auprès du catafalque : — « Vierge céleste ! s’écrie-t-il, voilà donc ta couche nuptiale ! voilà les pompes de notre hymen ! Mon effroyable destinée s’accomplit. Victime infortunée, que te dis-je, lorsque je t’apparus pour la