Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/230

Cette page n’a pas encore été corrigée

puissance… ici je devais te posséder… ici pour moi battait ton cœur… tu n’es plus, et j’y reste seul ! »

La nuit couvre entièrement Underlach de ses ombres épaisses ; Charles exécute enfin son projet. Il descend rapidement le mont Sauvage : Il marche vers le monastère, et déjà s’est introduit dans le parc. Quelques restes des brillantes décorations de la fête donnée à l’orpheline par le prince de Palzo, s’élèvent encore sur la pelouse. Inconnu, déguisé, caché parmi la foule, Charles avait vu les enchantemens de cette journée. La lune en ce moment, pâle et tremblante, se levait de l’horizon brumeux comme l’astre des champs funéraires. Charles est près du cirque où les chevaliers lorrains combattirent. C’est là traînée sur un char triomphal, telle que la reine de Cythère, Élodie, alors brillante de jeunesse, d’es-