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comte de Norindall craint de s’éloigner de Charles !……

Affreuse perplexité ! Épouvantable incertitude ! Ecbert commence à se croire abandonné d’Anselme ; et cependant Anselme n’avait cessé de lui envoyer de secrets messagers pour l’instruire de l’état désespérant de l’orpheline, et des progrès de sa maladie : mais aucun d’eux n’avait osé gravir la montagne redoutée ; et par leurs fausses réponses le pasteur était abusé.

L’aube matinale du troisième jour allait poindre sur la vallée : Charles ne peut supporter plus long-temps l’horrible anxiété qui le dévore. Échapper à la vigilance d’Ecbert est devenu son seul désir, sa seule pensée. Quelque bruit s’est fait entendre au bas du sentier montant à l’ermitage. — « On vient ! s’écrie Charles. » Le comte de Norindall s’élance avec précipitation, descend la montagne… ; vaine recherche ! inutile at-