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donc connus ?… Parlez enfin, quel est son nom ? » — « À l’autel de l’hymen, répond l’orpheline, lui-même il veut vous le révéler. C’est sous les voûtes de la chapelle du monastère que, pour la dernière fois, ce nom sortira de sa bouche. À la gloire, aux grandeurs, aux vanités humaines le Solitaire renonce pour jamais. Serait-ce au ministre du Ciel à le lui reprocher ! »

À chaque mot d’Élodie, la surprise d’Anselme augmente. — « Mon père, reprend-elle, au nom de votre tendresse pour moi ! au nom du Ciel lui-même ; qui semble avoir ordonné mou hymen ! jurez-moi que jamais vous ne dévoilerez à la terre l’existence de l’homme qui ne veut plus commander parmi les hommes, et qui ne vous confiera son nom qu’en présence de l’Éternel. »

— « Je le jure ! s’écrie Anselme ; » et le pasteur ne doute plus que l’exilé du