tans, aux beaux jours de la vie, les amans fortunés qu’a réunis le sort.
Tous les projets de Charles sont approuvés par l’orpheline. Le duc de Bourgogne continuera à demeurer caché aux yeux des hommes ; il vivra sur le mont Sauvage ; mais auprès de lui se rendra sa bien-aimée ; la cabane sera reconstruite ; l’enchanteur de la nature, l’amour, présidera seul à leurs travaux ; et quel palais pour l’orpheline vaut l’ermitage du Solitaire ! Quel trône vaudrait pour Charles le rocher qu’habite Élodie !…
D’après le plan du prince, la fille de Saint-Maur ira trouver Anselme. Le digne pasteur d’Underlach ne peut avoir oublié que Conrad, son neveu chéri, doit l’existence au Solitaire ; il unira les deux amans à la chapelle de l’abbaye : nulle puissance terrestre n’a le droit de s’opposer au mariage de l’orpheline. Élodie est inconnue à sa famille ; Charles est oublié de tous les humains ; ils se suf-