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vie, lui paraît au-dessus de l’humaine nature.

Que va répondre Élodie à l’infortuné qui l’implore ? Abandonné de l’univers Charles se verra-t-il repoussé par le seul être qui l’attache encore à l’existence ?… Le courroux du Ciel s’apaise, Élodie sera-t-elle plus inflexible que le Ciel ?… Le replongeant dans le désespoir, lui rouvrira-t-elle l’abîme lorsque le Tout-Puissant le rappelle aux immortelles voies ? Non : sa résolution est prise ; l’orpheline de l’abbaye ne peut être, ne doit être que l’ange de la paix et du pardon : il lui semble que Dieu lui-même l’a choisie pour consoler l’homme du repentir, pour le raffermir sur la route des vertus où il est rentré, pour lui ramener enfin le repos et le bonheur.

D’une main assurée, et comme remplissant un devoir sacré, la vierge d’Underlach ne balance point ; elle a tracé quelques lignes… et l’écrit suivant est à