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le perfide Palzo, et j’arrache Ecbert au trépas.

Ô vierge d’Underlach ! lorsque vous enlevant évanouie, je vous portais au mont Sauvage, et vous pressais entre mes bras, enivré de joie et d’amour, je crus voir les cieux s’entr’ouvrir….. La brise nocturne ne portait à mon oreille que des accens de paix et d’amour ; je savourais avec délices l’air suave et pur de la forêt ; je me crus réconcilié avec la nature entière. L’innocence reposait sur mon sein, il me semblait que son contact m’avait purifié : le souvenir de mes crimes fuyait comme un antique chaos dissipé par une nouvelle aurore. Mon âme passionnée se rouvrait à toutes les vertus en renaissant à l’espérance. Gloire, richesses, trônes, puissance, que vous paraissiez méprisables aux yeux de l’exilé de la montagne ! Il avait retrouvé plus que vous, plus que toutes les pompes de la