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Palzo, prévoyant le péril qui vous menaçait, long-temps avant que le fanal eût brillé sur la tour, j’avais songé à déjouer les infâmes projets du prince chef de rebelles. Par Ecbert j’informai la cour de Lorraine des trames d’Underlach ; et lorsque je vous revis dans la chapelle, je savais que ; déjà parti de Nancy, le comte de Norindall arrivait à votre secours.

Ô trop chère Élodie ! j’étais venu près de vous, décidé à ne prononcer aucun mot d’amour ; mais à votre aspect toutes mes résolutions s’évanouirent comme un songe : en vain mon front sévère se détournait de vos regards, j’entendis votre voix touchante… et vous me vîtes à vos pieds.

Le prince de Palzo fut arrêté : vous vous décidâtes à suivre la comtesse. De la cime du mont Sauvage je vis défiler le cortége qui m’enlevait plus que l’exi-