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Et j’aperçois au fond d’un cercueil l’affreux cadavre d’un enfant. « Il dort, me dit Iréna. Jeune et noble fils de la Bourgogne ! salut et paix à ton innocence ! » Puis me regardant avec un nouveau rire convulsif : — « N’est-il pas vrai, Charles ! Il dort ?… Ah ! il ne trompe pas, lui !….. »

Éperdu, désespéré, je pousse un cri lamentable, et tombe aux pieds de ma victime. – « Le barbare ! s’écrie Iréna, il a réveillé son fils… S’il allait aussi l’égorger !… Le monstre ! la mère ne lui aura pas suffi. »

Et renversant le sarcophage, elle vient d’éteindre tous les flambeaux, et disparaît sous les ténèbres.

Comme Danaüs au fond du Tartare poursuivi par les Euménides, je pousse des cris perçans. Je cherche Iréna ; je cours au hazard à travers d’obscures galeries ; et sous un passage inconnu, je tombe enfin sans mouvement.