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le sort d’Iréna demeura couvert d’un voile impénétrable.

À la nouvelle du décret de l’assemblée de Tours, j’avais déclaré la guerre à Louis. Guidant moi-même mes troupes victorieuses, j’ai franchi les frontières de son royaume et commencé les hostilités. Le camp français est devant moi ; la terreur y règne ; la bataille sera décisive. Le croirez-vous, Élodie ! le fils de Charles VII redoutant l’issue du combat, écrit encore une lettre de paix à son ancien frère ; il lui demande de nouveau un entretien particulier à Péronne, ville au pouvoir des Bourguignons ; et Charles a encore la faiblesse d’y consentir et de l’écouter.

Louis XI quitte son armée. Il se rend auprès de moi sans escorte et sans défense : avec son art irrésistible déjà il commençait à se justifier de ses trahisons, de ses parjures et de ses meurtres, lorsqu’un courrier m’apporte la nouvelle