Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/129

Cette page n’a pas encore été corrigée

Je retourne à ma capitale : un calme profond y régnait ; j’avais étouffé les séditions ; j’avais subjugué mes ennemis ; à Dijon de brillantes fêtes attendaient le vainqueur. Mon peuple me revit avec enthousiasme. Autour de moi je réunis une cour brillante ; j’y appelai les jeux et les plaisirs. Je revis Iréna. Et la belle héritière d’Aroville reprit sur moi son ancien empire.

Élodie ! oserai-je poursuivre !… j’environnai la fille d’Herstall de toutes les séductions de la gloire et de l’amour. Je lui promis de la conduire aux autels dès que les évènemens politiques me le permettraient : je lui jurai constance éternelle ; Iréna crut à mes sermens, et fuyant la maison paternelle, vint se livrer à moi pleine de confiance, au fond d’un château de la Bourgogne.

Alors chaque jour m’apprenait quelques nouvelles perfidies de Louis, qui, rassemblant à Tours des députés, des