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chefs français auxquels, par le traité de Conflans, il avait promis des richesses et des honneurs, furent arrêtés, dépouillés et proscrits. Mes amis les plus chers furent immolés. Tristan l’ermite, surnommé le bourreau du roi, était l’exécuteur de ses vengeances. Louis se plaisait à voir égorger ses victimes ; Tristan variait la forme des supplices pour mieux plaire à son roi barbare. Joignant la superstition à la férocité, le tyran commandait les crimes, disposait les trahisons, assistait aux meurtres, puis ne s’occupait que de prières et de pélerinages, ne portait que croix et rosaires, et ne jurait que sur images et reliques.

Les principales familles de France, qui par d’anciens services avaient des droits acquis furent disgraciées ; les hommes attachés à un nom glorieux qu’ils se seraient gardés de souiller, ne pouvaient convenir au despote qui ne