Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/110

Cette page n’a pas encore été corrigée

Alors mourut Charles VII, et le dauphin fut soupçonné de l’empoisonnement de son père. Le trône appelait Louis. Tout entier à l’amitié, je m’éloignai d’Iréna ; je quittai la Bourgogne, et volai vers la France à la suite du nouveau souverain.

Louis XI à sa cour me combla de présens magnifiques ; mais ce furent les dons d’un souverain à son vassal. Vainement je cherchai l’ami, je ne trouvai que le monarque. Le cœur navré de ce changement subit, las de me contraindre, je sollicitai de Louis un entretien particulier : je l’obtins, il était seul en son cabinet ; comme autrefois j’allais me précipiter dans ses bras, et lui adresser les tendres reproches du sentiment, lorsque reculant de quelques pas, et me présentant un écrit scellé : — « Comte de Charolais ! me dit Louis avec toute là hauteur d’un prince absolu, votre dévouement m’est assuré ; ma reconnais-