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mots d’espérance ; et déposez votre écrit dans le creux du vieux saule, au bas du sentier de la montagne. Loin de vous, je vais attendre mon arrêt. »

Il dit : sa voix est morne, et l’abattement du désespoir est empreint sur son visage. Il cherche à cacher ses souffrances ; il détourne les yeux ; il ne veut point attendrir en sa faveur celle qu’il a choisie pour juge… Élodie essaie de lui répondre ; mais les forces lui manquent… et déjà le Solitaire a quitté l’ermitage.

L’orpheline est seule, elle tient dans ses mains le fatal manuscrit ; oh ! combien de fois ses larmes couleront en lisant cet écrit terrible !