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vous y offre un refuge assuré. » — « Qui m’y protégera ? » — « Le Ciel : il ne nous reste plus que ce secours. L’astre de nos vallons a disparu sous les nuages ; ici plus de port pour les naufragés ; plus de Gédéon pour foudroyer les Philistins. » — « Le Solitaire a donc quitté la contrée ? » — « Depuis le jour où fut sauvé Conrad. Fille de Saint-Maur, une vaste conspiration se trame en ces lieux. Les antres de la forêt retentissent d’accens rebelles. J’ai épié, j’ai écouté, j’ai entendu ; des montagnards abusés volent aux armes ; la Lorraine est menacée ; la France soudoie les révoltés ; le prince de Palzo est un traitre, et la vallée d’Underlach un repaire…… Mais on pourrait nous observer, je vous laisse… Oh ! ne vous endormez point au bord des précipices ! »

fin du tome premier.