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nomme le vide de son âme profondeur, et sa sécheresse vertu.

La comtesse, que suivaient toutes les vanités du monde, ne parlait du luxe qu’avec dédain, mais s’était résignée, disait-elle, à porter ses chaînes pesantes par état et par devoir. Ardente à chercher l’occasion de se signaler par quelque protection éclatante, elle ne prenait nul intérêt au protégé ; dévouée à tous les malheureux, elle n’en connaissait aucun ; despote, elle tonnait contre la tyrannie ; ambitieuse, elle ne vantait que le bonheur d’une existence obscure ; humble avec ostentation, elle rapportait tout au Ciel, et ne croyait qu’aux choses de la terre ; enfin noble dans ses manières, gracieuse en ses mouvemens, affable en ses discours, elle était l’idole de la multitude, et l’oracle de ses nombreux admirateurs.

Le prince de Palzo avait atteint l’àge