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verait son trône imposteur et triomphant sur les hauteurs de la terre, la foudre est au-dessus de la montagne. »

En prononçant ces dernières paroles, ni son accent ni son regard n’appartenaient à la terre. Une puissance surnaturelle a commandé son discours. La vierge d’Underlach tressaille… Sa tête est retombée silencieusement sur sa poitrine, et de ses yeux s’échappent de nouvelles larmes.

Cependant un jour de plus s’est enfoncé dans le gouffre où tombent précipités les mois, les années et les siècles. La fille de Saint-Maur, remontée dans sa cellule, vainement appelle un sommeil de quelques heures, qui lui redonnerait de nouvelles forces pour veiller son père expirant ; le sommeil glisse sur sa paupière, comme les consolations sur son âme.

La vierge d’Underlaclh retourne auprès d’Herstall ; elle est seule avec lui.