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du mourant, et ses yeux se rouvrent à la lumière.

Herstall, après quelques instans, a paru reconnaître les objets chéris qui l’environnent. Ses regards se fixent sur l’orpheline avec la plus tendre et la plus douloureuse expression. Il cherche à lui adresser quelques mots : vains efforts ! ses mouvemens sont paralysés, et sa lạngue reste muette.

Élodie s’approche d’Anselme. — « Ô mon père ! dit-elle, ne me déguisez rien : cet état serait-il naturel ?… Quelque perfide aurait-il voulu hâter l’instant de sa mort ? Herstall est-il la victime de quelque barbare ennemi ?… » — « Rien ne le prouve, répond Anselme. » — « Et vous ne soupçonnez aucun crime ? » — « Si quelque crime a été commis, du moins il n’a laissé nulle trace. Herstall est tombé dans la forêt, frappé d’apoplexie. Aucune main coupable, aucun fer homicide