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LIVRE V.
erstall a pressé dans ses bras l’orpheline du monastère. Instruit de toutes
les circonstances du fatal enlèvement,
il bénit le Tout-Puissant qui protégea
l’innocence, et le guerrier libérateur
dont sa main divine s’est servie.
Mais comment témoigner sa reconnaissance au Solitaire ? Au mont Sauvage il a su se rendre inaccessible : une tentative pour l’approcher est à ses yeux une indiscrétion, une ingratitude, et presque un crime. Son courroux inflexible tonne sur le téméraire qui, dans l’espoir de l’aborder, a gravi la roche escarpée. D’après les bruits populaires,