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TOUT EST BIEN QUI FINIT BIEN.

Mme de Brides étaient à Paris, ainsi que Gina. Ils habitaient avenue Montaigne. Jacques, à Passy, au collège La  Fontaine, s’était vite habitué à la vie de pension et travaillait avec une incroyable ardeur ; aussi M. et Mme de Brides étaient-ils heureux, les jours de congé, de le récompenser par quelques distractions.

Quant à Gina, elle faisait ses études sous la direction de Mlle Laurier, charmante personne, nièce de la maîtresse de pension de Mlle Herminie, qui l’avait chaudement recommandée à Mme de Brides, comme gouvernante.

Autant Gina était, autrefois, malingre et souffreteuse, autant, à présent, grâce aux soins intelligents dont on l’entourait, elle devenait vigoureuse et bien portante. C’était une transformation.

Elle aussi avait pris goût au travail, avec Mlle Laurier, ainsi qu’aux arts d’agrément que Solange se donnait la peine de lui enseigner. Oh ! sa belle-mère, elle l’aimait tendrement ! Avec quel bonheur elle l’appelait Maman, comme le jour où, pour la première fois, dans la voiture, elle s’était réveillée dans ses bras !…