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LA
MÉTAPHYSIQUE D’ARISTOTE.


LIVRE NEUVIÈME.
(Θ)


SOMMAIRE DU LIVRE NEUVIÈME.
I. De la puissance et de la privation. — II Puissances irrationnelles ; puissances rationnelles. — III. Réfutation des philosophes de l’École de Mégare qui prétendaient qu’il n’y a puissance que quand il y a acte, et que là où il n’y a pas acte il n’y a pas puissance. — IV. Une chose possible est-elle susceptible de n’être jamais, ni dans le présent ni dans l’avenir ? — V. Conditions de l’action de la puissance. — VI. Nature et qualité de la puissance. — VII. Dans quel cas il y a et dans quel cas il n’y a pas puissance. — VIII. L’acte est antérieur à la puissance et à tout principe de changement. — IX. L’actualité du bien est suprême à la puissance du bien : c’est le contraire pour le mal. C’est par la réduction à l’acte qu’on met au jour les proprietés des êtres. — X. Du vrai et du faux.

I.

Nous avons parlé de l’être premier, de celui auquel se rapportent toutes les autres catégories, en un mot de la substance. C’est par leur rapport à la substance que