Page:Aristote Metaphysique 1840 2.djvu/357

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

a de susceptible de détermination que ce qui est indéterminé.

Page 143. La contradiction est, en effet, l’opposition de deux propositions entre lesquelles il n’y a pas de milieu : l’un des deux termes est donc nécessairement dans l’objet. BEKKER, p. 1057 ; BRANDIS, p. 206 : τοῦτο γάρ ἐστιν ἀντίφασις, ἀντίθεσις ἧς ὁτῳοῦν θάτερον μόριον πάρεστιν, οὐκ ἐχούσης οὐθὲν μεταξύ.

Les anciens éditeurs intercalent entre πάρεστιν et οὐκ ἐχ. ces mots : ἐχούσης οὐδὲν μεταξὺ ἧς ὁνῳοῦν θάτερον μόριον ὃν τὸ ναὶ ἢ τὸ οὐ πάρεστιν. Bekker n’a pas trouvé ce membre de phrase dans ses mss. ; et avant Brandis et Bekker tous les traducteurs l’avaient omis, comme ils ont fait eux-mêmes. Il ne faut voir, dans cette prétendue leçon, qu’une glose de la phrase principale. En effet, il n’y a point d’intermédiaire entre oui et non ; et c’est là ce qui fait que l’opposition par contradiction n’admet pas de milieu.

Séparateur