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NOTES.


LIVRE NEUVIÈME.




Page 91. Il en est qui prétendent, les philosophes de Mégare par exemple, qu’il n’y a puissance que lorsqu’il y a acte…

Dans quelques manuscrits d’Alexandre d’Aphrodisée, l’expression d’Aristote οἱ Μεγαρικοοί est paraphrasée οἱ περὶ Ζήνωνα. Voyez Schol., p. 778. Sepulveda traduit donc comme il a lu : Megaricos appellat Zenonem ejusque sequaces, p. 233. Mais les manuscrits de Brandis donnent généralement τοὺς περὶ Εὐκλείδην, et en marge d’un ms. qui porte la fausse indication, on lit cette correction étrange, qui peut nous faire juger de l’état de la science historique au moyen-âge : Ἐλεατῶν ὁ Ζήνων, ᾦ φιλόσοφος, Ἐλεαταῖ δὲ οὐκ Μέγαροις, ἀλλ’ ἐν τῇ Ῥώμῃ. Schol., p. 776. Du reste nous devons dire que la même erreur se retrouvait dans le manuscrit de Philopon, lequel, comme on sait, n’est le plus souvent que l’abréviateur d’Alexandre ; et Patrizzi l’a religieusement respectée, fol. 36, b : Megaricos forte dicit Zenonem. Iste enim in Megaris scholam habuit.

Page 99. La puissance et l’acte, pour l’infini, le vide, et tous les êtres de ce genre, s’entendent d’une autre manière que pour la plupart des autres êtres, tels que ce qui voit, ce qui marche, ce qui est vu.