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que. Quarta ex sex. Et sic quœlibet demonstratio unum terminum addit. In quo manifestum est demonstrationes primas in postremis includi, ut si… » St. Thomas, fol. 59, a, b. Voyez d’ailleurs Alexandre, Schol., p. 693 ; Sepulv., p. 131 ; Philopon, fol. 18, a.

Page 156.

… qu’aucun être n’a réellement une nature,
Mais que le mélange, et la séparation…

Bekker, p. 1015 ; Brandis, p. 92 :

… φύσις οὐθενός ἐστιν ἐόντων
Ἀλλὰ μόνον μίξις τε διάλλαξίς τε μιγέντων
Ἐστὶ, φύσις δ’ ἐπὶ τοῖς ὀνομάζεται ἀνθρώποισι.

La leçon vulgaire φύσις οὐθενός ἐστιν ὄντων, qui du reste ne change rien au sens, nous paraîtrait préférable à celle de Brandis et de Bekker. Plutarque, Plac. philos. I, 30, cite le passage d’Empédocle comme il suit :

Ἄλλο δέ τοι ἐρέω· φύσις οὐδενός ἐστιν ἁπάντων
Θνητῶν, οὐδέ τις οὐλομένου θανάτοιο τελευτὴ,
Ἀλλὰ μόνον μίξις…

Ce vers θνητών οὐδέ τις…, et surtout le mot ἁπάντων, sans parler de l’orthographe οὐθενός adoptée par Aristote, prouvent qu’Aristote n’a pas prétendu citer textuellement Empédocle, sinon, à partir de ἀλλὰ μόνον. Ces vers appartenaient, suivant Plutarque, au premier livre du poème d’Empédocle : ἐν τῷ πρώτῳ φυσικῷ.

Page 162. Il y a homogénéité, quand on ne peut marquer dans le sujet aucune division sous le rapport de la qualité. Et le sujet, ce sera, ou bien le sujet immédiat, ou bien les derniers éléments auxquels on puisse le rapporter. Bekker, p. 1016 : Brandis, p. 95 :