Page:Aristote Metaphysique 1840 1.djvu/427

Cette page a été validée par deux contributeurs.

NOTES.

LIVRE CINQUIÈME.




Page 149. La cause finale est dans le même cas, car le bon et le beau sont pour beaucoup d’êtres et principes de connaissance, et principes de mouvement. Bekker, p. 1013 ; Brandis, p. 87 : Πολλῶν γὰρ καὶ τοῦ γνῶναι καὶ τῆς κινήσεως ἀρχή τἀγαθὸν καὶ τὸ καλόν.

La leçon vulgaire καὶ τὸ κακόν a pour elle l’autorité des manuscrits et celle de Philopon, fol. 17. a ; les traducteurs latins l’ont adoptée, et Alexandre la note, toutefois sans s’y arrêter, Schol., p. 689 ; Sepulv., p. 127. Celle de Brandis et de Bekker nous a paru préférable, parce que du temps d’Alexandre d’Aphrodisée, elle était la leçon vulgaire. Alexandre remarque en effet, que dans certains exemplaires on lit : Le bien et le mal sont pour beaucoup d’êtres… (ubi supr.) ; διὸ ἕν τισι γράφεται, n’indique évidemment que le petit nombre de manuscrits. Et cette leçon est mieux d’accord avec ce principe auquel revient sans cesse Aristote : La cause finale est le bien : et avec l’esprit du XIIe livre, où le souverain bien est posé comme l’objet désirable, intelligible par excellence. Aristote dit quelquefois, que le bien qu’on a en vue peut n’être qu’un bien apparent, V, 2 ; mais pour nous il est toujours un bien, et pour nous c’est toujours un bien qui est le but de toute action, de toute connaissance. Voyez Ethic, Nicom., I, 1, sq. ; Bekker, p. 1094, sq.