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NOTES.

LIVRE QUATRIÈME.




Page 106. … l’identité et la similitude, et toutes les choses de ce genre, ainsi que leurs opposés, en un mot, les contraires… Anc. édit. : Λέγω δ’ οἷον περὶ ταὐτοῦ καὶ τοῦ ὁμοίου καὶ τῶν ἄλλων τῶν τοιούτων, καὶ τῶν τούτοις ἀντικειμένων· σχεδὸν δὲ πάντα ἀνάγεται τἀναντία

Bekker p. 1003, et Brandis p. 62, suppriment καὶ τῶν τούτοις ἀντικειμένων. Nous avons suivi l’ancienne leçon, sur la foi des mss. mêmes de Bekker et sur celle des commentateurs ; et aussi parce que ce n’est point assez de dire que la science dont il s’agit étudiera l’identité et la similitude, et les choses de ce genre : ce n’est-là qu’une moitié de son objet ; il faut l’autre moitié ; il faut une expression qui serve de transition pour arriver au principe général des contraires : ἀνάγεται τἀναντία

Page 106. … nous démontrerons dans la revue des contraires que presque tous se ramènent à ce principe… Bekker, p. 1004 ; Brandis, p. 62 : Τεθεωρήσθω δ’ ἡμῖν ταῦτα ἐν τῇ ἐκλογῇ τῶν ἐναντίων.

Deux mss. appuient cette leçon de Brandis et de Bekker, et elle s’accorde parfaitement avec les faits, puisque cette revue des contraires dont parle Aristote se trouve dans les derniers livres de la Métaphysique au Xe, au XIIe et au XIVe. Toutefois elle n’est point authentique. La véritable leçon est