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dans son siècle, sous ses formes réelles, telles que l’histoire les a conservées. Et plus un auteur est grand, plus il faut le traiter ainsi, d’abord par respect pour la vérité, mais aussi par respect pour le génie qui vaut bien la peine d’être représenté au naturel, par respect même pour notre siècle auquel il faut bien supposer assez d’imagination et d’intelligence pour comprendre et apprécier les hommes et les œuvres des autres siècles[1]. « Il s’agit, dans ce passage, de la reproduction de la pensée ; et tel est l’idéal que nous avons sans cesse poursuivi. Quant à la forme, nous avons aspiré, autant qu’il était en nous, à l’austère concision d’Aristote ; mais si nous avons toujours cherché l’expression pour ainsi dire adéquate, nous n’avons jamais, au besoin, reculé devant la paraphrase.



FIN DE L’INTRODUCTION.
  1. De la Métaph., p. 17, 18.