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dis lui-même. Bekker fut chargé de la collation des manuscrits et de la révision du texte, Brandis de la publication des commentaires. L’édition de Berlin est divisée en deux parties : la première qui contient le texte et les traductions, se compose de trois volumes, deux pour le grec, lesquels peuvent n’en faire qu’un seul, à cause de la continuité de la pagination, et un pour le latin ; il n’a paru encore que le premier volume de la partie confiée à Brandis, mais c’est le plus important, pour nous du moins, puisqu’il contient tout ce qu’on a écrit de meilleur dans l’antiquité sur la Métaphysique. Voyez à la fin de ce volume, Notes, liv. I, p. 223. M. Barthélemy St.-Hilaire a reproché avec raison aux savants éditeurs, le choix de leur version pour la Politique : nous regrettons de même qu’ils n’aient pas adopté pour la Métaphysique, la version d’Argyropule revue par Sepulveda, de préférence à celle de Bessarion ; elle eût été facile à compléter, et outre son mérite propre, elle s’écarte fort peu du texte nouveau, ce que nous ne dirions pas toujours de la traduction préférée.

En passant de l’édition particulière à l’édition générale, le texte de la Métaphysique s’est encore amélioré, et il est probable que Brandis n’a pas été étranger à ce progrès.

Nous ne parlerons pas de la Métaphysique soi-disant ad optimorum librorum fidem accurate edita, qui fait partie de la collection stéréotype de Tauchnitz. Elle n’est pas autre chose, nonobstant son titre, que la reproduction littérale du vieux texte traditionnel, sauf une ponctuation déplorable, dont n’avaient