ouvrage composé par un Italien sur les ouvrages et la doctrine d’Aristote. »
À partir du XVIIe siècle, à partir de Du Val et de Gassendi, et des essais de Petit et de Ménage sur la forme de la Métaphysique, on ne trouve plus rien qui ait trait directement à l’ouvrage d’Aristote, jusqu’aux articles insérés par Buhle dans quelques savants recueils, jusqu’aux belles monographies de nos contemporains Brandis, Titze, Trendelenburg, etc., et à ces travaux tout récents qui appartiennent à ce qu’on pourrait appeler le mouvement péripatéticien français. Nous rangeons ici les titres de ces ouvrages que nous avons déjà cités la plupart dans cette introduction :
Brandis, De perditis Aristotelis libris de ideis et de Bono sive Philosophia. Bonnœ, 1823., in-8.
Titze, De Aristotelis operum serie et distinctione. Lipsiæ, 1826, in-8.
Trendelenburg, Platonis de ideis et numeris doctrina ex Aristotelo illustrata. Lips., 1826, in-8.
Examen critique de l’ouvrage d’Aristote intitulé Métaphysique, etc., par Ch.-L. Michelet, docteur en philosophie, professeur extraordinaire dans la Faculté philosophique, à l’Université de Berlin. Paris, 1836, in-8.
Essai sur la Métaphysique d’Aristote, etc. par Félix Ravaisson. Tome I. Paris, Imprimerie royale, 1837, in-8.
Victor Cousin, De la Métaphysique d’Aristote. Rapport sur le concours, etc., suivi d’un essai de traduction du premier et du douzième livre de la Métaphysique. Paris, 1838, in-8, 2e édit.