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modernes, que le XIIe livre est le point culminant de la Métaphysique, qu’il est la fin de l’exposition du système, qu’il faut appliquer à la Métaphysique, comme dit M. Michelet, le finis coronat opus, mais l’interversion demandée nous semble radicalement impossible. Deux livres, et deux livres fort longs de pure polémique contre Platon et Pythagore, en travers de l’exposition d’un système, il y avait là de quoi arrêter les critiques dans leurs remaniements. Il suffit du reste, pour se convaincre de l’impossibilité de l’intercalation comme l’entend Du Val, de mettre en regard les têtes de chapitre de la fin du dixième livre avec celles du commencement du treizième, lequel, dans l’hypothèse, devrait suivre immédiatement.

LIVRE X.

VIII. Les êtres différents d’espèce appartiennent au même genre. — IX. En quoi consiste la différence d’espèce ; raison pour laquelle il y a des êtres qui diffèrent, et d’autres qui ne diffèrent pas d’espèce. — X. Le périssable et l’impérissable sont différents et par l’espèce et par le genre.

LIVRE XIII.

I. Y a-t-il, oui ou non, des êtres mathématiques ? — II. Sont-ils identiques aux êtres sensibles, ou en sont-ils séparés ? — III. Leur mode d’existence. — IV. Il n’y a pas d’idées au sens où l’entend Platon…

Mais comment le XIIIe et le XIVe livre se trouvent-ils les derniers de la Métaphysique ? Ici nous laissons