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La nourriture venant à s’évaporer en haut par les veines, l’excrétion, refroidie par la force particulière à cette région du corps, produit les flux du phlegme et de la lymphe. On peut supposer, en comparant, il est vrai, une petite chose à une grande, qu’il en est de ceci comme de la production de la pluie : la vapeur qui sort et qui s’élève de la terre est portée par sa chaleur dans les parties supérieures, et quand elle arrive dans l’air froid qui est au-dessus de la terre, elle se condense et se change en eau, sous l’action du refroidissement, pour retomber de nouveau sur la terre.

§ 9[1]. Mais c’est dans l’étude des phénomènes d’où viennent les maladies qu’il sera convenable de traiter

  1. Les maladies. C’est sous ce rapport seulement que la météorologie peut intéresser la zoologie, parce que la santé des animaux dépend beaucoup du climat et de la température où ils vivent. Aristote a traité des maladies des animaux dans l’Histoire des Animaux, liv. VIII, chap. XX et XXI, pp. 86 et suiv. de ma traduction. C’est sans doute à cette étude qu’il se réfère ici.