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Anatomie comparée, première édition, t. IV, p. 179, XXIVe leçon ; et Règne animal, t. 1, pp. 23 et 24, édition de 1829.)

Depuis un demi-siècle et depuis Cuvier, la chimie organique a pénétré plus avant dans cette étude ; et par l’emploi du microscope, toujours plus puissant, elle a découvert une foule de faits nouveaux. Le liquide nourricier, comme on appelle toujours le sang, est en quelque sorte une chair coulante ; il est la matière première de tous les tissus et de toutes les sécrétions. Sur cent parties, il se compose de soixante-dix-neuf d’eau, de dix-neuf d’albumine, une de sels divers, de quelques millièmes de fibrine et de matière colorante. Il contient des globules d’une excessive petitesse, dont les uns sont rouges, et les autres blancs. Les dimensions et le nombre des globules varient beaucoup suivant les espèces, les sexes, les âges, le tempérament, la chaleur ; dans l’homme, ils n’ont guère plus d’un cent vingt-quatrième de millimètre ; ils sont plus forts chez les reptiles et les batraciens.

Composés d’un noyau central et d’une enveloppe, ils présentent en général la figure de