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est bien faite, et elle est régulière telle qu’elle est ; car tous les genres qui ne diffèrent entre eux que par une certaine quantité, c’est-à-dire en plus et en moins, sont réunis sous un seul genre supérieur ; mais ceux qui n’ont que des rapports d’analogie sont essentiellement séparés. Je veux dire, par exemple, qu’un oiseau ne diffère d’un autre oiseau que du plus au moins, ou par une supériorité de grosseur, puisque l’un peut en effet avoir des ailes plus larges et que l’autre peut les avoir plus courtes. Au contraire, les poissons diffèrent des oiseaux par des rapports d’analogie ; et par exemple ce qui est la plume pour l’un est l’écaille pour l’autre. § 3[1]. Mais il n’est pas toujours facile de faire cette distinction, parce que l’analogie se trouve être la même pour un très-grand nombre

  1. De faire cette distinction. Le texte n’est pas aussi précis, et l’expression qu’il emploie est plus vague. — L’analogie se trouve être la même. Il eût été bon de citer quelques exemples. — Des substances individuelles. Le texte dit simplement : « Des substances »; mais la suite prouve qu’il s’agit des individus, qui sont en effet les substances dernières, c’est-à-dire les moins étendues. — Nous l’avons déjà dit. Voir plus haut, ch. I, § 7. — Universels… communs. Au fond, c’est la même chose. — À plusieurs objets. Ou, « A plusieurs êtres ».