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sation et des choses sensibles, du Sommeil et de la veille, y compris les rêves, du Mouvement dans les animaux, de la Longévité et de la brièveté de la vie, de la Jeunesse et de la vieillesse, de la Respiration dans tous les êtres doués de cette faculté, de la Marche des animaux, sous ses aspects divers, progression bipède et quadrupède, vol, ondulation, reptation, natation, etc. Tous ces traités, et quelques autres dont nous ne connaissons que les titres, sans savoir ce qu’ils renfermaient, ne sont-ils pas, précisément, de la physiologie comparée ? Aristote n’a-t-il pas appuyé cette physiologie sur une anatomie, qui est moins étendue et moins exacte que la nôtre, mais qui était tout aussi curieuse de la vérité et tout aussi attentive ? N’avait-il pas fait des descriptions et des dessins anatomiques, qui malheureusement ne sont pas arrivés jusqu’à nous, mais auxquels il se réfère sans cesse, pour éclaircir ce qu’il décrit et pour parler aux yeux en même temps qu’aux intelligences ? D’autres traités encore, comme celui de la Nutrition, sont également perdus. Mais ce nombre extraordinaire d’œuvres conservées