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observations de plus en plus étendues et profondes. Dans une Introduction développée, Cuvier traite tour à tour les questions des méthodes en histoire naturelle, de l’organisation des êtres vivants, animaux et végétaux, des éléments chimiques du corps animal, des forces qui s’y trouvent, des fonctions et des organes que ces forces mettent en jeu, et enfin de la distribution du règne animal.

On a contesté à Cuvier la division de ses quatre embranchements. Tantôt on les a niés d’une manière absolue ; tantôt aux types qu’il avait reconnus, on a prétendu en ajouter ou en substituer quelques autres. Ce sont là des questions qu’il convient de laisser éclaircir aux naturalistes ; mais ce qui paraît incontestable, c’est le principe fondamental sur lequel Cuvier s’est appuyé, et qu’il a invariablement maintenu jusqu’à ses derniers travaux, à savoir que la classification des êtres animés doit reposer uniquement sur leur organisation. Tout autre principe est arbitraire ; celui-là seul correspond à la réalité, telle que la nature la présente aux regards de l’observateur. La question se réduit alors à un point défait,