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que selon lui, l’air et le feu ne sont qu’un mélange de ces homoeoméries, et de toutes les autres semences. A l’en croire, chacun d’eux se composent de la réunion de toutes les parties similaires, qui d’ailleurs sont invisibles. Par suite, c’est de ces parties que toutes choses sont formées ; car Anaxagore confond le feu et l’éther, sous un seul et même nom. § 5[1]. Mais comme le mouvement est propre à tout corps naturel quelconque, et que, parmi les mouvements, les uns sont simples et les autres composés, les mouvements mixtes étant pour les corps mixtes, et les mouvements simples, pour les corps simples, il est évident qu’il y aura certains corps simples, puisqu’il y a aussi des mouvements simples. § 6[2]. On voit donc qu’il y a des éléments ; et de plus, quel rôle ils jouent.


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  1. Mais comme le mouvement, ce § ne paraît tenir ni à ce qui le précède ni à ce qui le suit ; et les efforts des commentateurs pour l’y rattacher n’ont pas été heureux ; il est bien possible que ce soit une interpolation. — Il est évident, la conclusion n’est pas du tout rigoureuse.
  2. On voit donc qu’il y a des éléments, cette fin si brusque ne ressort pas de ce qui précède immédiatement, bien qu’elle se rapporte exactement à ce qui a été dit plus haut, § 2.