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égalise les choses et met entr’elles un certain ordre, soumettant une multitudes de corps au mouvement qui est unique, et donnant un grand nombre de mouvements au corps qui est seul et unique en son espèce.

§ 10. En second lieu, si les autres orbites n’agissent que sur un seul corps, c’est que les orbites qui précèdent la dernière, et celle qui n’a plus qu’un seul astre, donnent le mouvement à plusieurs corps. La dernière sphère, en effet, se meut, retenue et enchaînée dans plusieurs autres sphères ; et chaque sphère se trouve être un corps. Ainsi donc, l’office de la sphère la plus éloignée est commun à toutes les autres ; car chacune des sphères spéciales est précisément l’orbite