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aient un certain ordre entre eux, que leur positions soient soumises à des lois précises, et que leurs distances quelquefois sont appréciables. Mais pour ces détails, il se contente de renvoyer à ses ouvrages d’astronomie dans lesquels ces questions ont été traitées avec les développements suffisants. C’est un un fait que le mouvement de chacun des ces astres seront proportionnels à leurs distances : les uns autres étant plus lents » la circonférence extrême du ciel est la plus rapide ; chacun des astres, étoiles ou planètes, l’est de moins en moins, à mesure que son cercle est plus voisin du centre. C’est qu’en effet le corps le plus rapproché est celui qui ressent le plus vivement l’action de la force qui le domine : le plus éloigné de tous le ressent le moins, à cause de la distance où il est, et les intermédiaires l’éprouvent dans la proportion même de leur éloignement ainsi que le démontrent les mathématiciens.

On peut aussi selon Aristote en appeler avec non moins de certitude à la science de l’Optique pour savoir quelle est la forme des astres. L’analogie porte à croire que cette forme est sphérique comme celle de la lune, mais dans les théorèmes de l’optique, on prouve que la line ne peut avoir les phases diverses qu’elles nous offre que si elle est une