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sont toujours le mieux possible, c’est là précisément la cause du fait qui nous occupe ; car le mieux ici, c’est d’avoir un mouvement simple, un mouvement indéfectible, et qui se dirige vers le lieu le plus important et le plus noble.

Chapitre 6

De l’uniformité du mouvement du ciel ; impossibilité de supposer une irrégularité dans les mouvements célestes. Le moteur est immuable tout aussi bien que le mobile ; les astres ont toujours conservé leurs distances les uns par rapport aux autres, et l’on n’a pu observer aucune perturbation. Le mouvement est éternellement uniforme, sans accroissement ni diminution, et sans aucune alternative de vitesse ni de lenteur.


§ 1. Une suite de ce que nous venons d’exposer, c’est de faire voir que le mouvement du monde est uniforme, et qu’il n’est jamais irrégulier. D’ailleurs, je ne veux parler ici que du premier ciel et de la première révolution ; car pour les corps qui sont placés au-dessous, il arrive