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qui serait animé d’un mouvement circulaire, n’occuperait jamais la même place ; alors, là où il y avait antérieurement un corps, il n’y en aurait plus ; et là où il n’y en a pas actuellement, il y en aurait plus tard, à cause du changement perpétuel des angles. Même résultat, si l’on prend toute autre figure quelconque qui n’aurait pas des lignes égales menées du centre ; par exemple, une figure elliptique ou une figure ovoïde ; car il arrivera, pour toutes ces figures, qu’il y aura, en dehors de la révolution, un certain espace et un certain vide, parce que le tout n’occupera pas toujours la même place.

§ 7. D’un autre côté, si la translation du ciel est la mesure des autres mouvements, parce qu’elle seule est continue, toujours uniforme et éternelle ; et si, en chaque genre, c’est la plus petite quantité possible qui sert de mesure, le mouvement le plus rapide étant aussi le plus petit mouvement, il est évident que le mouvement du ciel