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effet, les corps des animaux deviennent plus froids quand l’air ambiant se refroidit aussi. Or, les fins de mois sont froides, à cause de la disparition de la lune ; et c’est là ce qui fait que les fins de mois sont généralement plus agitées et plus refroidies que leurs milieux. C’est à cette période que l’excrétion qui s’est changée en sang, tend à produire les évacuations mensuelles ; et la coction a beau n’être pas complète, il sort toujours du sang, mais en petite quantité. § 7[1]. Même à l’époque où les femmes sont encore tout enfants, il sort quelques vestiges blancs très faibles. Lorsque ces deux genres d’excrétions sont dans une mesure modérée, les corps s’en trouvent bien, parce qu’il y a, dans ce cas, évacuation purgative des excrétions qui

  1. Il sort quelques vestiges blancs très faibles. Ce sont là des cas individuels, qui proviennent toujours d’un mauvais régime. En général, le premier liquide qui s’écoule est plutôt un mucus que du sang proprement dit ; et ce mucus se représente encore à la fin de la menstruation. C’est là sans doute ce qui aura trompé Aristote et les physiologistes de son temps ; voir le Traité élémentaire de physiologie humaine de M. Béclard, pp. 1128 et suiv., 6e édition. — Ces deux genres d’excrétions. Les flueurs blanches et les menstrues. — Une mesure modérée. Quant au flux menstruel, il paraît que la quantité moyenne peut être évaluée à deux cent cinquante grammes ; mais les variations sont nombreuses et considérables. — Les corps s’en trouvent bien… n’ont pas lieu… trop abondantes. Tous ces détails sont exacts. — Elles empêchent la croissance. Ceci encore est d’une exactitude parfaite.