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sa forme. De ces derniers animaux, ceux qui ont du sang font des œufs : ceux qui n’ont pas de sang font des larves. L’œuf et la larve diffèrent en ce que dans l’œuf, il y a une certaine partie d’où vient l’être qui en naît, tandis que l’autre partie restante sert à nourrir l’être naissant. Au contraire, la larve est ce dont sort entièrement fait l’être auquel toute entière elle donne naissance. § 8[1]. Quant aux animaux vivipares qui mettent au jour un être qui est semblable à eux et complet, les uns sont directement vivipares en eux-mêmes, comme l’homme, le cheval, le bœuf, et, parmi les animaux marins, le dauphin et les êtres de même ordre. Les autres sont d’abord ovipares en eux-mêmes, et ensuite vivipares au dehors,

  1. Quant aux animaux vivipares. Les distinctions entre les animaux vivipares ne sont pas moins fondées que celles qui précèdent. — En eux-mêmes. Ce sont les mammifères. — Le dauphin. Voir Cuvier, Règne animal, tome I. p. 287. Le dauphin fait partie dès cétacés à tête de grosseur ordinaire, par opposition aux cachalots et aux baleines qui ont la tête démesurément grosse. — Sélaciens. Voir Cuvier. Règne animal, tome II, p. 383. Les sélaciens sont la première famille des chondroptérygiens à branchies fixes : cette famille se compose de deux genres, les squales et les raies. Voir aussi l’Histoire des Animaux, liv. 1. ch. ch. IV. et liv. II ch. IX, § 5., et passim : et M. Claus, Zoologie descriptive. p 812. trad. franç.