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sont le terme où aboutissent beaucoup de veines. Les animaux qui n’ont pas une double rangée de dents, et, parmi les animaux qui ont la double rangée, ceux dont la matrice n’a pas seulement une grande veine qui s’y rende, mais en a plusieurs au lieu d’une, tous ceux-là ont dans la matrice ce qu’on appelle des cotylédons, auxquels se rend le cordon ombilical et auxquels il s’attache. § 3[1]. Les veines qui traversent l’ombilic s’étendent en tous sens et se répartissent dans toute la matrice ; et c’est au point où elles finissent que se trouvent les cotylédons, dont la partie convexe touche la matrice, et la partie concave, l’embryon. Entre la matrice et l’embryon, sont placés
- ↑ Les veines. Par l’expression de veines, il faut entendre les veines proprement dites et les artères, qu’Aristote ne distinguait pas. — Se répartissent dans toute la matrice. Ceci est exact ; et c’est par l’anatomie seule que ces détails encore pouvaient être constatés. — Que se trouvent les cotylédons. Même remarque. — Dont la partie convexe… Je ne crois pas que l’anatomie moderne puisse admettre ces descriptions. Si ce n’est pas là très exactement la forme des cotylédons, c’est du moins celle du placenta, qui a deux faces, utérine et fœtale. Peut-être est-ce là ce qu’Aristote a voulu désigner. — Entre la matrice et l’embryon… Le chorion vient après la membrane caduque ; ses viscosités initiales se convertissent en vaisseaux pour constituer le placenta ; c’est le chorion qui d’abord sert d’enveloppe à l’œuf. Puis après le chorion, vient l’amnios, avec les eaux qu’il contient et qui doivent protéger le fœtus en l’entourant. L’amnios est une membrane séreuse, dont le tissu cellulaire est assez serré. C’est sans doute l’amnios qu’Aristote veut indiquer en parlant des Membranes. — Les cotylédons deviennent plus petits. Ce détail est fort exact. — C’est en eux que la Nature… Je crois que la physiologie moderne admet toutes ces explications. — Comme elle en prépare… Le texte est un peu moins précis. — Une sorte de floraison. C’est le mot même du texte ; cette comparaison est fort juste.