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de la femme, Ce dernier livre parut en 1672, un an tout au plus avant la mort du jeune savant, qui eut à peine le temps de laisser ce monument à la postérité. L’ouvrage est intitulé : « De mulierum organis generationi inservientibus, tractatus novus demonstrans tum homines et animalia caetera omnia quae vivipara dicuntur, haud minas qumt ovipara ab ovo originem ducere. » Ce traité a été réimprimé cinq ans après la mort de l’auteur, dans ses œuvres complètes, à Leyde.

De Graaf dédie son ouvrage, écrit en très bon latin, à Cosme III Grand-Duc de Toscane, par reconnaissance pour la faveur que les Médicis ont toujours assurée à la médecine ; il espère que cette œuvre d’un jeune homme sera digne de Cosme, aussi bien que les hommages si souvent rendus à sa famille par les astronomes. Dans une Epitre au lecteur, il rappelle ses recherches antérieures, et il expose le dessein qu’il poursuit dans celle-ci. Il veut prouver que les animaux, y compris l’homme, ne viennent pas d’un œuf formé dans l’utérus par la liqueur séminale du mâle, ou par son action, comme le grand Harwey l’avait cru,