nutrition, sujet déjà traité par Aristote ; et M. Muller conclut que l’essence de la respiration, son but final « c’est d’exercer sur les combinaisons organiques, par l’influence de l’oxygène, une action qui les mette dans l’état où elles manifestent leurs forces propres. » Enfin, dans un dernier chapitre, M. Muller a traité des mouvements respiratoires, et de l’influence des nerfs sur la respiration proprement dite, et sur quelques phénomènes sympathiques qui s’y rattachent, la toux, l’éternuement, le bâillement, etc.
Il serait inutile de pousser plus loin cette revue de la physiologie contemporaine ; les deux physiologistes allemands ont porté la science aussi loin que qui que ce soit, à ce qu’il semble. Leur exemple suffît pour nous instruire. Il nous montre clairement ce qu’on a fait depuis Aristote, et la place considérable qu’il occupe dans le développement de la science. Je ne nie pas que dans l’état où la science est arrivée de nos jours, elle ne présente une masse de faits beaucoup plus considérable ; mais je ne crois pas lui faire tort en affirmant que ces faits, si l’on en excepte ceux qui se rapportent à la chimie, sont absolument du même ordre que ceux qu’avait recueillis Aristote pour en