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IX.

Simplicius, id. ibid.

« Ce qui a un commencement et une fin ne peut jamais être ni éternel, ni infini. »

X.

Simplicius, id. ibid.

« S’il n’était pas unique, il confinerait à un autre. »

XI.

Simplicius, id. f° 24.

« Le langage de Mélissus lui-même peut être ancien ; mais il n’est pas obscur. Nous pouvons nous remettre sous les yeux ces antiques ouvrages, afin que ceux qui les consulteront deviennent meilleurs juges d’explications plus exactes et plus complètes. Voici donc ce que dit Mélissus, récapitulant ce qu’il a exposé antérieurement, et poursuivant sa théorie du mouvement :

« Ainsi donc l’univers, le tout est éternel, infini, un et semblable. Il ne peut périr ; il ne peut s’accroître ; il ne peut se transformer ; il ne peut souffrir ; il ne peut se détériorer. S’il éprouvait rien de pareil, il ne serait pas un. Si en effet l’être devient autre, il faut nécessairement qu’il ne soit pas semblable, que l’être antérieur périsse, et que le non-être devienne. Fallût-il trente mille ans au Tout pour devenir autre, il finirait bien par périr dans toute la suite des temps. »

XII.

Simplicius, id., ibid.

« Mais il ne se peut pas qu’il se transforme ; car l’ordre