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un seul, ils ont besoin que plusieurs qualités soient détruites.

§ 10.[1] En résumé, on a expliqué que tout élément naît de tout élément, et l’on a montré de quelle façon la transmutation se fait des uns dans les autres.


Chapitre V


Suite de la théorie de la permutation des éléments ; il est Impossible qu’il n’y ait qu’un seul élément d’où viendraient tous les autres ; dans cette hypothèse, il y aurait altération de l’élément unique, mais jamais production réelle des éléments divers ; citations du Timée de Platon. Exposé nouveau de la manière dont les éléments changent les uns dans les autres ; la permutation se fait d’autant plus vite qu’ils ont une qualité commune ; rapport des éléments extrêmes entre eux et des éléments moyens. Limites nécessaires de cette transformation ; on ne peut aller à l’infini dans aucun des deux sens ; démonstration littérale de ce principe.


§ 1.[2] Les détails qui précèdent ne nous empêchent pas de considérer ces questions sous un autre jour. Si la matière des corps naturels est, comme le croient quelques philosophes, l’eau et l’air, ou des éléments de ce genre, il

    pas aussi précis. — Que plusieurs qualités, le texte se sert d’un mot tout à fait vague.

  1. § 10. En résumé, le texte dit simplement : Donc.
  2. Ch. V, § 1. Les détails qui précèdent, le texte n’est pas aussi formel. — Sous un autre jour, le texte dit précisément : « ainsi » ; « c’est-à-dire, « de la manière suivante. » — Si la matière des corps naturels, il faut entendre ici par Corps Naturels d’abord quelques-uns des éléments, et ensuite tous les corps que les éléments primitifs forment par leurs combinaisons. — Comme le croient