ou ne pas se produire. Exemple : une chose juste n’est pas toujours un bien (autrement) une action (serait toujours subie) justement ; or, dans le moment présent, il ne faut pas souhaiter de mourir justement.
III. Un autre lieu se tire des choses corrélatives entre elles : car, si l’un des deux est dans le cas d’accomplir envers l’autre une action belle ou une action juste, celui-ci sera dans le cas de subir cette action ; s’il y a commandement (de tel caractère) d’un côté, il y aura de l’autre exécution (de même caractère) ; comme, par exemple, Diomédon au sujet des impôts :
De même, s’il est beau ou juste d’être mis dans telle situation, il le sera aussi d’y mettre quelqu’un, et réciproquement. Or, c’est là un paralogisme ; car, si un homme est mort justement[1], il a subi une épreuve juste, mais elle n’est peut-être pas juste, venant de toi. C’est pourquoi il faut examiner à part si le patient a pâti justement et si l’agent a eu raison d’agir, puis appliquer (l’argument) de celle des deux manières qu’il convient. En effet, il y a là quelquefois une discordance, et rien ne peut l’empêcher. Prenons un exemple dans l’Alcméon de Théodecte :
Et l’interlocuteur fait cette réponse :
— Comment ? demande Alphésibée.
- ↑ ᾿Aπέθανε, variante : ἔπαθε, d’après une citation peut-être inexacte de Denys d’Halicarnasse, Première Lettre à Ammée, § 12,